Interview de Joel Fitzgerald dans Surfing Mag

Vous êtes avec Joel Fitzgerald, l’homme du Single-Fin

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Regarder Joel Fitzgerald surfer un single jamais essayé sur une vague indonésienne inconnue… vous donnera l’impression d’être la chose la plus naturelle du monde..
 

Dès sa première vague, il enchaîne deux tubes. Le spectacle commence. Oublions que la vague est puissante, que c’est la 1ère fois qu’il surfe cette planche et ça, sur un spot complètement nouveau pour lui … Il est né pour faire ça. C’est le fils du sultan.

Joel marché sur la piste d’Uluwatu quand il avait 12 ans. Bali en 1985 était une galaxie retiré du Bali d’aujourd’hui. Pas de touristes en bus à l’époque. Le sentier, la falaise, la grotte … tout était encore une expérience cosmique. «J’étais un peu paniqué dans cette grotte la première fois, » dit-il. « Mais papa était là et il nous a aidé. »

« Papa » est pionnier du surf en Indo, légende du single fin et shaper de Hot Buttered : Mr Terry Fitzgerald. Ils l’appelaient « Sultan of Speed​​ ». Chaque hiver, Joel et son frère Kye exploraient la Côte-Nord indonésienne avec leur père sur des singles fins… Pour faire simple le surf était leur mode de vie et ils sont nés dedans. Quand est arrivé l’âge de passé au thruster, ils sont partis à la recherche de gloire sur le WQS.
Penadant sept ou huit années de Voyage autours du monde, ils sont redescendus sur terre en se demandant ce qu’ils feraient maintenant. Certaines vielles planches du père trainaient dans la cour. Le suite se fit naturellement. Shaper des singles… explorer l’Indo … vivre à Byron … une vie façon Morning of the Earth.

 

SURFING: Qu’est-ce qui t’as amené à shaper et surfer des singles fins ? 
JOEL FITZGERALD: Aux alentours des années 2000, mon frère aîné Kye a commencé à resurfer des planches originales Hot Buttered de notre père. Il ne voulait surfer plus que ça, au point qu’il est même arrivé à une demi-finale WQS avec une Drifter d’orignie de 1972. Nous avons tous deux commencé à chercher toutes les anciennes planches stockées sous la maison ou dans les combles ou autour de l’usine pour les surfer jusqu’à ce qu’elles cassent. Nous l’avons fait jusqu’à ne plus en avoir..
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Terry (votre père) a été bouleversé par ce comportement, les enfants brisant toutes ses planches collection?
Pas du tout. Il fit ces planches pour être surfé. Il voulait juste rendre les gens heureux.
 

Quel attrait trouviez-vous à surfer des singles ?
Ils étaient incroyable, c’était un honneur pour nous. D’une certaine façon, c’était juste le défi qui nous a attiré à eux : tourner et contrôler les trajectoires étaient d’autant plus difficile, mais une fois que vous aviez compris leurs fonctionnement, tout devenait d’une évidence et d’un naturel. Cela se transformait en une histoire d’amour. C’était tellement plus amusant que de surfer nos thrusters. .
 

Pourquoi? Qu’y a-t-il de plus amusant?
En partie parce que les surfer est plus difficile. Mais aussi parce que vous pouvez mettre plus de puissance dans la planche, déplacer plus d’eau. Vous pouvez déchirer la vague sans jamais dérapper. Regarder mon frère Kye surfer a toujours été une source d’inspiration énorme.
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Et devenir un shaper de single était un moyen de se différencier des autres shapers ? 
Et bien, je ne fais pas shaper des singles. Je suis à l’aise dans tous les styles de planche de la 4’11 » à 9’6 », et j’ai designé une très belle collection de templates de toutes les formes. Mais je suis toujours heureux de shaper des singles. C’est drôle de penser que le surf a passé près de 20 ans coincé dans l’état d’esprit que seul le thruster était LA planche surfable. C’était un moment difficile pour tous les shapers, il n’était pas facile de se distinguer quand tout le monde faisait presque la même chose. Ça a été lent, mais nous sommes enfin passé dans une nouvelle décennie où l’évolution des designs, de la taille des planches, des ailerons ouvrent de nouvelles perspectives !
Il y a beaucoup plus de place à l’expérimentation aujourd’hui.

 

Est-ce que vos singles sont une évolutions ou un retour en arrière?
Probablement un peu des deux. Beaucoup de mes modèles sont encore assez fidèle aux planches de surf de mon père, des designs de Gerry Lopez ou Dick Brewer. Parce que quand vous regarder certaines de ces anciennes formes, vous mesurez à quel point les efforts qu’ils ont fait pour être original et proposer quelque chose de différent pour cette époque.
J’aime beaucoup les surfer, parce que vous pouvez ramer complètement différemment, votre placement dans la vague est différent ainsi que vos trajectoires. Vous utilisez différent la mécanique du corps. Tout cela vous donne plus d’expérience.

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